Léna and The Deep Soul agrippe les hanches, dégrippe les articulations,
agite pieds et mains. "Free your mind and your ass will follow", comme
disait l'autre.
C'est de funk dont il s'agit, canal historique, avec George Clinton
comme figure tutélaire. Son Mothership ne cesse d'accoucher une nation
(under a groove) de funkateers parmi lesquels Léna and The Deep Soul
forme un commando de choc. Avec ses propres armes, le couteau entre les
dents : un fantastique gang de sept musiciens rodés à la scène, des
compositions originales chargées de soul, des orchestrations qui
combinent le foisonnement psyché des 70's et le clinquant discoïde des
80's, des solos qui claquent, des jams qui nous mettent la fièvre. Et
Léna : l'âme, la voix, l'énergie, le glamour; la foi chevillée dans le
groove.
I Want to Funk U, chante Lena and The Deep Soul, mais ne prenez pas
peur : ça pulse, ça tourne, c'est jouissif et ça ne fait pas mal, c'est
même pour votre bien. LENA AND THE DEEP SOUL
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